Portrait

Pourquoi j’ai largué les amarres pour devenir capitaine de L’Encrage ?

2007, je découvre l’art pendant mes études


Pendant mes études, je tombe sous le charme de l’art. Cette discipline me fascine, et sa capacité à transmettre des émotions me transcende. Je m’y plonge corps et âme, mais je dois me rendre à l’évidence.


Les rêves ne paient pas les factures.


Alors je prends des boulots alimentaires. Ma passion pour l’art grandit, mais je dois remplir mon caddie.

Chaque jour, je m’éloigne un peu plus de cette passion qui m’animait. À force de compromis, la flamme vacille.



2012, le vent du changement souffle à présent


Je prends le large pour m’installer au Mans. Puis, c’est le début des désillusions. Mon job à cette époque ? Vendre des services douteux en porte-à-porte. Ce travail me vide de mon énergie et m’éloigne de mes valeurs. Chaque jour, je dérive un peu plus loin de ce qui me tient à cœur. Et les nuis sans sommeil s’accumulent



Deux ans plus tard, une lumière dans la tempête


Je deviens maman. Une expérience bouleversante qui m’apprend l’écoute, la patience, et surtout le lâcher-prise. Par ailleurs, celle-ci m’ouvre aussi une porte : celle de la confiance en moi.



Des années à la dérive


Les années suivantes, je continue à chercher un cap. Maintenant, je vogue entre divers emplois : assistante dans l’associatif, la restauration, la formation. Malgré tout, je développe de nouvelles compétences : organisation, mise en forme de documents. Mais rien ne m’ancre vraiment.



2018, le retour aux sources


Je ressens l’appel de mes racines. Avec ma famille, nous repartons en Mayenne, où tout a commencé.


Si ma passion pour la communication brûle encore, mes expériences professionnelles me laissent sur ma faim. Peu de reconnaissance, des moyens dérisoires… De nouveau, j’ai l’impression de tourner en rond.



2020, une lueur d’espoir


Je décroche enfin un poste de graphiste dans une agence de communication. Enfin, je suis pleine d’enthousiasme : cette fois, ce sera différent. Malheureusement, je déchante vite. L’agence méprise autant ses salariés que ses clients.


Le navire sombre, moi aussi... Je m’en rendrais compte après être partie.



Le déclic, enfin


Le burn-out frappe à ma porte.


Mon mentor me dit que j’ai toutes les cartes en mains pour me lancer en freelance. Toutefois, je n’en suis vraiment pas convaincue.


Alors, je tente une dernière fois ma chance en salariat : cheffe de projet dans une entreprise spécialisée en packaging de luxe. Au début, leurs valeurs écoresponsables m’attirent. Rapidement, je comprends où j’ai mis les pieds.


Mes collègues, en poste depuis 40 ans, gagnent à peine le SMIC. Et pendant que je lutte pour donner du sens à mon travail, mon boss revient tout sourire d’un voyage à Dubaï :


« J’ai skié dans le désert. »


Du ski, dans le désert ? Ce jour-là, j’ai compris : je ne pouvais plus rester.


Lever l’ancre

J’ai pris une grande inspiration et décidé de créer un projet à mon image.

Fini le salariat déconnecté de mes valeurs.

Ainsi, j’ai fondé L’Encrage, mon studio graphique pour ancrer les identités visuelles dans l’authenticité et le respect.

Guidée par les leçons de mon grand-père navigateur, je construis chaque projet comme une traversée : unique, réfléchie, engagée.

Pourquoi ?

Parce que le monde a besoin d’histoires vraies. J’aide des entreprises alignées avec mes valeurs – humaines, éthiques, créatives – à se démarquer sans artifices.

Pas de marketing creux, pas de fausses promesses : juste des collaborations sincères où chacun trouve sa place.

Les projets authentiques sont ceux qui durent.

Alors, si toi aussi, tu veux ancrer ton identité avec du sens, bienvenue à bord.
Ensemble, nous écrirons ta propre traversée.